Voici 3 infos qui ont retenu mon attention sur le site Wired :
1. Un dossier sur le "green web surfing". Ah ah.
Plusieurs start-ups américaines se sont lancés dans la création de services web censés contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Blackle.com par exemple, qui a développé un service permettant d'utiliser Google avec un fonds noir à la place du fonds blanc, ce qui consomme moins d'énergie. CO2stats.com est un site qui vous permet de compenser l'énergie dépensée par les sites sur lesquels vous surfez par des actions contribuant à la réduction de CO2, comme le financement de champs d'éoliennes. L'impact est plutôt dérisoire pour l'instant (500 sites ayant installé le widget permettant de tracker la consommation de CO2 des sites en question).
A mon avis ces initiatives sont plus à classer dans les "start-ups hippies" que dans les projets qui auront réellement un impact sur le réchauffement climatique.
2. Un article très intéressant sur la tentative de Google de concurrencer Wikipedia avec un nouveau service baptisé Knols (contraction pour Units of Knowledge). Ce que j'en ai retenu : contrairement à Wikipedia, Knols veut mettre en avant les auteurs. Les internautes pourront ajouter d'autres contributions à un article, mais ne pourrons pas modifier l'article. Tous les articles seront signés. A l'inverse, même s'il est possible de voir quels sont les rédacteurs d'une article sur Wikipédia, ceux-ci n'apparaissent pas de manière visible. Deux modèles s'opposent, avec chacun sa philosphie : du côté de Google, l'idée est de permettre aux internautes de mieux choisir les infos qu'ils consomment en faisant apparaître les auteurs, gage de confiance. Et du côté de Wikipedia, l'idée est que le travail collectif d'un grand nombre de rédacteurs aboutisse à un contenu pertinent. Régulation individuelle (mais qui régule la pertinence des auteurs ? Personne ? Ou Google, qui ferait office d'éditeur) versus auto-régulation collective. Scott Gilbertson de Wired prend partie pour Wikipedia suite à une réflexion assez poussée sur les 2 modèles. Intéressant.
3. Pour finir, un article sur un gadget high-tech qui fait rêver : un contrôleur cérébral pour jeu vidéo, développé conjointement par Sega et la société Neurosky. Ce "joystick pour cerveau" utilise les impulsions électriques du cortex. Mais où seront les sensations ? Rien ne vaut une bonne wiimote avec laquelle on peut se défouler.
Suite à ce billet, j'ai créé un flux RSS avec RSS Bang qui vous permettra de suivre l'actu high-tech et multimédia. Vous pouvez récupérer le code pour l'intégrer sur votre blog sur cette page. Il intègre plusieurs flux de Wired et celui du blog Giiks.com :
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