Modedemploi recrute. Vous êtes passionné d'internet, de nouvelles technologies, de marketing et de communication, et vous souhaitez intégrer une équipe jeune, dynamique, à la pointe des nouveaux outils de communication et buzz marketing.
Lucs Denjean : Internet Média Cannibale 3 édition pour le Livre du Marketing interactif, de l'EBG. Toujours aussi complet et affuté, Modedemploi y présente 3 cas : Roche Pharma (www.monpartenairesantepoids.com) et UPC Noos (www.ascenceurendelire.com)
Béatrice Oger: Le Petit Livre rouge du marketing interactif Une référence en marketing interactif. Ce livre a l'avantage de fournir des chiffres clés sur l'internet, mais aussi de présenter des dizaines de cas de marketing interactif dans tous les secteurs.
Thibault Lanxade: Génération 35 heures Un fossé sépare les jeunes générations arrivant sur le marché du travail, et leurs prédécesseurs : les 35 heures, qui ont créé un décalage culturel important. En philigrane la question suivante : quelle est la valeur du travail dans notre société ?
Sylvain Darnil et Mathieu Leroux: 80 Hommes pour changer le monde Si le journal de 20h de TF1 vous déprime, lisez ce livre, qui met en avant les initiatives d'hommes et femmes remarquables, qui agissent concrètement pour changer le monde, tout en réalisant des bénéfices !
Une opé sympa transmise par MoiAussi. Le but est de créer son clip autour de la Twingo Concept, avec des musiques et des effets graphiques très sympa. On peut également retrouver les autres créations dans une "galaxie virtuelle". L'idée est dans l'air du temps (web 2.0, participativité) et pousse l'interactivité très loin. Dommage que la navigation et l'ergonomie ne soit pas optimales (il doit être possible de bloguer sa vidéo, mais difficile de voir comment faire).
L'annonce du rachat de YouTube par Google hier a fait grand bruit dans les média et sur la blogosphère. Et on peut comprendre pour quoi : créé fin 2005, YouTube est vite devenu le 1er site communautaire de partage vidéo, avec une audience à faire pâlir les chaînes de télévision. Il a été racheté hier par Google pour la bagatelle de 1,65 milliards de dollars (en actions, mais tout de même). Rarement on aura vu une valorisation aussi forte et aussi rapide, même pour une "killer application". Les fondateurs de YuTube ont la banane, comme le montre cette vidéo où ils peinent à retenir les larmes de joie :
Il est certain que cela va changer le panorama du secteur : Google peinait à concurrencer You Tube et My Space. Les choses sont maintenant différentes, et l'ami Rupert doit affuter ses armes. Sans parler de Bill.
Et le marketing dans tout ça ? Comment les différents acteurs essaient-ils de se différencier ?
YouTube a lancé un concours de vidéo de musique : le YouTube Underground Contest. l'idée est simple : envoyer sa vidéo de musique (non pas en réutilisant des clips existant, mais en envoyant son propre clip). Les internautes votent pour les meilleurs clip, et YouTube proclamera les rois de l'underground YouTube. L'opé est montée en partenariat avec l'opérateur Cingular et il y a notamment des guitares Gibson à gagner.
De son côté Wat, le site de partage vidéo de TF1, a lancé son concours de cris sur le web, sur l'accroche Wat's happening. Originalité de l'opé : les cris envoyés par les internautes s'enchaînent et l'objectif est de former le cril le plus long du web. Il y a donc un notion d'oeuvre collective, qui n'est pas sans rappeler la chaîne de Nike, qui incitait les internautes se passe la balle par vidéo interposée. L'idée est marrante bien qu'un peu fatigante par le côté stressant de certains cris. Dommage qu'on ne puisse pas bloguer les vidéos, et qu'il n'y ait pas de moteur de recherche.
Il y a une dizaine de jours j'ai publié une note sur Kamini, le rappeur de Marly-Gomont, dont le clip était en train d'enflammer le web. Une semaine plus tard, le buzz avait atteint son apogée, amplifié par les médias traditionnels : jeudi dernier France Infos en parlait, et le soir, Kamini était invité au Grand Journal de Canal Plus. Un phénomène qui montre bien la puissance du web comme outil de communication mass média et non pas juste comme le nouveau média high-tech pour cibler les jeunes. A mon sens, le phénomène Kamini montre bien qu'avant tout c'est la pertinence et l'originalité du contenu qui permet de déclancher le buzz. J'ai d'ailleurs mené l'enquête pour savoir si Kamini était un pur indépendant ou s'il avait un label. J'ai trouvé un lien vers son site My Space depuis le site du label LaPlèbe Prod, il doit y avoir un lien...
En tous cas, le succès du clip a attiré les régies pub, car il y a du Google Adsense sur Kamini.fr !!
Vue ce matin dans la newsletter Stratégies, une opération de buzz marketing qui me semble intéressante. On peut voir sur ce site des vidéos assez sympa d'anti-promo : Vincent Delerm forçant Renaud à dire du bien de son nouvel album les Piqûres d'Araignées, et Delerm cassant Renaud à propos de son dernier album Rouge Sang. Les deux artistes se livrent donc à une promo croisée à coup d'ironie. C'est particulièrement bien vu tant les styles des deux artistes sont différents. D'ailleurs leur maison de disque sont aussi aux antypodes. D'un côté le géant EMI pour Renaud, de l'autre le label indépendant Tôt ou Tard. Ca me semble assez malin : Tôt ou Tard profite de la puissance promotionnelle de la grosse maison de disque, et EMI injecte un peu de fraîcheur dans son marketing via un label indépendant.
Vous saviez peut-être déjà que Marly-Gomont était un haut-lieu de la culture hip-hop. Mais après avoir reçu la vidéo du clip de Kamini déjà deux fois par mail, je devais à mon tour partager ce grand moment d'originalité. "A Marly Gaumont, y a pas de bitume, que des pâtures" : c'est bien la première fois que l'on voit un clip de rap au milieu des champs, des vaches et des tracteurs. Mais il ne s'agit pas juste d'un décalage. La chanson est plutôt sympatique et bourrée d'humour. En passe de devenir culte ? Bravo à Kamini : c'est une super idée.
Il n' y a pas que les mauvaises pub qui sont parodiées (à ce propos, voir mon billet sur la fausse pub Alice ou sur la fausse pub LCL). Ici, on retrouve le fameux robot danseur, mais dans un habit de lumière différent de l'original, comment dire... plus jaunasse et vintage. Une belle réalisation signée par l'agence de design X-Bam. Vu sur le blog très sympa d'Olivier Vaunois.
OK Go, ce nom ne vous dit rien ? Il s'agit d'un groupe de rock américain de Chicago et Washington DC, que vous avez peut-être croisé sans le savoir, via le clip d'un de leur premier hit. A rebours de la tendance actuelle de réaliser des clips de plus en plus complexes graphiquement, ils avaient choisi de réaliser le clip eux-même, en tournant dans leur jardin une chorégraphie en plan fixe. L'originalité de la démarche avait déclanché un bon effet de bouche à oreille. Et bien OK Go relance le buzz et va encore plus loin avec le clip de leur dernier single : Here it goes again. Et là, force est de constater que c'est du grand art. Non seulement l'idée est originale (il utilisent des tapis de marche dans leur chorégraphie), mais en plus c'est à la fois comique et esthétique, car parfaitement en rythme avec la musique. La preuve ---->
Résultat : un véritable carton sur YouTube : la vidéo aurait été visionnée des millions de fois, et les commentaires pleuvent. En fait elle a été mise en ligne par plusieurs internautes. Pour celle que j'ai bloggé, et à l'heure ou j'écris : 5.630.805 visionnages 5.836 commentaires et 34.615 utilisateurs qui l'ont mise en favoris. Cela me semble énorme. A ce propos, peut-on faire confiance aux statistiques de YouTube ? Et cela va plus loin. Répondant à l'appel créateur du web 2.0, des internautes ont mis en ligne une version "légo" du clip.
Ce succès provient bien sûr de la qualité du clip, mais aussi d'une
démarche active du groupe, qui diffuse ses clips sur le site okgo.net
et propose de les blogger sur son site MySpace. Le site intègre d'ailleurs un podcast, un jeu en ligne en 3D (un jeu de poursuite, sur fonds de musique du groupe, excellent !), une communauté en ligne, the OK Go Juggling Club (où plus on recrute d'amis et plus on est actif, et plus on gagne des points), un blog et même un magasin.
Une machine de guerre promotionnelle en somme. Mais quelle belle machine, qui intègre une panoplie si large de techniques de marketing virale, et avec autant de cohérence.
Les grandes stars de la galaxies se mobilisent pour aider l'humanité.
En effet, on fait un peu pitié aux yeux des extraterrestres, seuls sur
notre mégalithe bleu.
Les stars de la chanson galactique se sont donc fendues d'un clip (type "We are the world...") pour appeler à la générosite par delà les barrières d'astéroïdes et sauver le genre humain. Vous aussi, vous pouvez participer et peut-être jouer dans le prochain clip, en allant sur le site de l'opé : aidonsleshumains.com
Une idée originale pour promouvoir la science-fiction sur Discovery Channel. L'opération se décline en plusieurs langues.
Les costumes et le maquillage des aliens sont vraiment magnifiques Dommage qu'on ne puisse pas bloguer la vidéo du clip :\
Même les tramways carburent au viral ! Voici en effet une campagne de nos voisins et amis belges sur le nouveau tramway de la STIB la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles.
Elle met en scène par des films décalés, type roman photo, le fait que prendre le tramway réduit le stress, et empêche par exemple, la chute des cheveux ou les pannes sexuels.
Les plus du tram : accessibilité, confort, écologique, sont mis en avant par des photos qui reprennent les personnages des vidéos.
Rien de bien nouveau, mais saluons le fait qu’il s’agit (à ma connaissance), d’une première dans la communication sur les transports interurbains.
Vous vous souvenez certainement de Super Timor, cette pub ivorienne pour un insecticide, dans un style très 80's. Elle avait bien circulé dans les boîtes mails.