Je suis allé samedi au concert des Brian Jonestown Massacre, un groupe de rock américain atypique. Depuis des années ils se produisent de manière autonome, et ont toujours refusé de signer des accords avec les majors. A leur tête, le leader charismatique Anton Newcomb, musicien touche à tout de génie (compositeur, guitariste, chanteur, il joue également d'un grand nombre d'instrument, et même de la cithare).
L'histoire des Brian Jonestown Massacre est relatée au côté de celle d'un autre groupe rock, plus connu, les Dandy Warhols, dans le documentaire d'Ondy Timoner : Dig. Si vous aimez le rock, je ne peux que vous le conseiller (il est disponible en DVD). Voici la bande-annonce :
Il montre de manière saisissante les parcours divergents de ces deux groupes au départ très proches dans l'esprit, la musique, et leurs relations amicales. Les Dandy Warhols ont connu la gloire après leur signature Capital Records, tandis que les BJM sont plus restés dans l'ombre, avec une plus grande liberté créative, mais aussi une instabilité du groupe autour d'Anton Newcomb, leader mégalo difficilement contrôlable.
Voici donc quelques extraits du concert :
Nevertheless :
C'était sympa globalement, mais dommage que Newcomb n'ai pas été aussi présent par sa voix que par sa guitare.
Et les droits ? Tu y as pensé aux droits à l'image et à la propriété intellectuelle avant de poster ces vidéos ? Il suffit de lire les journaux pour voir comment les majors et autres groupes s'attaquent subitement à YouTube depuis le rachat par Google...
http://hisaux.free.fr/dotclear/index.php/2006/11/07/75-youtube-casse-tete-juridique-pour-google
Posted by: Xia | 07 November 2006 at 10:52
Salut Xia, oui bien sûr j'y ai pensé. C'est effectivement un sujet sensible en ce moment (cf l'article du JDNet : http://www.journaldunet.com/0611/061107-youtube.shtml).
Concernant les Brian Jonestown Massacre, c'est un cas un peu particulier. Anton Newcombe, le leader du groupe, a une approche très personnelle des nouveaux médias. Pour lui, c'est plus un moyen de faire connaître sa musique qu'un détournement de royalties. En effet, il a toujours refusé de signer avec des majors et diffuse sa musique via un label qu'il a crée : The comitee to keep music evil (http://www.bomp.com/Committee.html). Une bonne partie de la discographie des BJM est d'ailleurs librement téléchargeable sur le net.
Par ailleurs, je ne me serais jamais permis de diffuser le concert en entier. Il s'agit là d'extraits, qui peuvent donner envie d'en savoir plus en achetant les disques ou en allant les voir en concert.
Posted by: Laurentlaforge | 07 November 2006 at 12:43